On peut retenir de cette artiste non seulement la modernité et  l'originalité de son oeuvre, qui place l'écriture au centre, mais aussi son engagement militant en faveur de l'art. Elle milite au sein du PCF, tout en menant son activité de peintre, mettant parfois l'une au service de l'autre : ainsi l'oeuvre, hommage aux résistants de L'Affiche rouge, au titre tiré d'un vers du célèbre poème d'Aragon, Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles... (1998).

De 1967 à 1987, elle est secrétaire de l'Union des Arts Plastiques, association qui a donné naissance à l'URDLA en 1978, puis à la MAPRA en 1983. Pendant des années, elle a animé le centre culturel de Vénissieux.

A la maison Ravier, en novembre 2008, Madeleine Lambert a exposé 50 ans de peinture : “Le Fil Rouge de 1958 à 2008”

Elle a publié ou illustré un certain nombre d'ouvrages ou de livres d'artistes : 

- Des pousses, extraits,  de P. Giouse, linogravures de M. Lambert,  Editions Verso poésie, Saint Didier-au-Mont-d'or, 1979. 

- Albertine le Nom, de Roger Dextre, illustrations de Madeleine Lambert, Editions Paroles d'aube, 1993.

- La longue marche, Editions La passe du vent et Service culturel Vénissieux, 2005

- Le fil rouge, Editions La passe du vent, et Maison Ravier, 2008.

- René Jaros. Mutations de l’impossible, Editions La passe du vent,  2009.

- Conversation sur la montagne, de Eugène Durif, 8 lithographies de Madeleine Lambert, sur  vélin d’Arches,150 ex. , reliure de François Badoit.

Son oeuvre gravé reste plus que confidentiel. On peut trouver à l'URDLA des planches lithographiées.